Sur tout ce qui bouge

>> une pièce de Christian RULLIER

sur-tout-ce-qui-bouge-affiche>> La pièce

C’est un « O.T.N.I. », un objet théâtral non identifié… Une galerie de personnages loufoques, qu’il ne faut surtout pas chercher à rationaliser en les ramenant à une normalité rassurante. Parce qu’en fait, avec leurs mots au vitriol, qui ne masquent jamais complètement leurs fêlures, ils sont les sentinelles et les témoins hypertrophiés de nos comportements frileux ou grégaires et débusquent nos stratagèmes et nos mesquineries, mettant en évidence nos contradictions les plus flagrantes.

C’est ainsi de situations explosives en rencontres improbables, pour ne pas dire impossibles, et provocantes, qui nous concernent tous, car elles nous balancent en vrac, nos grandes peurs et nos petites faiblesses nous pouvons rire allègrement, mais pas trop fort !

Françoise Vidal, metteur en scène (novembre 2008)

>> Revue de presse

Large succès pour le première de « Sur Tout Ce Qui Bouge »

OTNI (OBJET THEATRAL NON IDENTIFIE).
ne scénographie originale avec un décor amovible et des fenêtres qui s’ouvrent et se referment sur la « sur-vie ordinaire »!

Une salle qui affichait complet pour les trois représentations : le public n’a pas manqué le rendez-vous fixé par le Théâtre Contre Jour qui dévoilait au grand jour sa dernière création : « Sur Tout Ce Qui Bouge » !

Portés par le texte corrosif et déconcertant de Christian Rullier, les comédiens du Théâtre Contre Jour ont entraîné les spectateurs dans l’univers de la comédie humaine au grand damne des convenances et du politiquement correct !
Racisme, politique, religion, sexualité : aucun sujet qui « fait mal » n’est épargné, mais plutôt exalté par une succession effrénée de joutes verbales servies par une interprétation on ne peut plus… persuasive !
Les mots font leur cirque, déboulent, s’envolent, caracolent, pleuvent, cinglent, tirent pour mettre le désordre dans « toutes ces choses toujours à leur place ». Ce cabaret furieux de l’humanité qui bouge, exécute des saltos de la morale a bien du mal à arbitrer. On en redemande !

La Montagne, décembre 2008

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Crédits photo : Marine Geoffroy / Nicolas Striffling

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Crédits photo : Marine Geoffroy / Nicolas Striffling

>> Extraits

Femme 1 : Tout a commencé avec cette histoire d’interphone.
Nous n’aurions jamais dû le faire poser.

Femme 2 : L’interphone a eu un rôle dissuasif, croyez moi Françoise. Nous avons tenu à le faire installer afin d’assurer la sécurité de l’immeuble, donc la sécurité de ses habitants. Personne jusqu’à aujourd’hui n’a eu à s’en plaindre.

Homme 1 : Les locataires ne sont pas assez vigilants, résultat…

Femme 2 : ça c’est vrai, les miens ils ouvrent à n’importe qui, il suffit qu’on leur dise c’est le facteur, et ils ouvrent sans même regarder !

Homme 1 :Résultat…

Homme 2 : La semaine dernière j’ai surpris deux distributeurs de prospectus. Y’en a un qui faisait le guet au sixième étage pendant que l’autre, au septième, il faisait dieu sait quoi ! J’ai retrouvé des petits outils à trafiquer les serrures. J’avais dérangé ces messieurs.

Femme 1 : Je suis sûre que ce sont mes locataires qui leur ont ouvert.

Femme 2 : Et avant-hier, vous avez vu cet immense noir, il prétendait aller voir quelqu’un là où il n’y a personne. Et par-dessus le marché il n’avait rien à distribuer. C’est une honte !

>> Équipe

Texte : Christian RULLIER
Scénographie, mise en scène : Françoise VIDAL
Interprétation : Jocelyne FRIGERIO, Lydie GIDON ou Marie ROYET, Jacques COURTIAL et Julien RETIF
Conception et réalisation des décors : Jacques COURTIAL
Peinture et décors : Martine GEOFFROY, Véronique DUMERGUE, Vincent CASSAGNE
Régie : Jean-Noël RETIF

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Crédits photo : Marine Geoffroy / Nicolas Striffling

>> Récompense

Cette pièce a reçu le grand prix de la ville d’Aurillac au festival Veau de Ville 2010.